festival2011

Théâtre En Mots critiques de théâtre et des arts de la scène

 
Danse, création 2011
Valse en trois temps
de Christian et François Ben Aïm
 
CFB 451
 
Chorégraphie : Christian et François Ben Aîm
Avec :
Duo : Christian et François Ben Aïm.
Solo : Aurélie Berland.
Trio : Aurélie Berland, Christian ou François Ben Haim et...(?)

Création Lumière : Laurent Patissier

Ecriture sonore : Jean-Baptiste Sabiani

Régies : Malik Soarès

du 8 au 26 juillet 2011
(relâche  le 10, 14, 21)
 
à 17H
 
Caserne des pompiers
116 rue Carreterie
Réservation : 04 90 84 11 52
 
 Durée du spectacle : 1H
 
 
Production : CFB 45.  Soutien à la création : commande du théâtre de La Madeleine, Région Champagne-Ardenne.  Soutiens de la compagnie: DRAC IDF, CG 94

 

 
 
Dans cette nouvelle création, on retrouve la poésie du geste et la danse physique des frères Ben Aïm, ponctuée d’envolées entre extravagance et émotion. Trois courtes pièces aux saveurs chorégraphiques et musicales à la fois, bien distinctes, et qui laissent vibrer le même plaisir du jeu et de la danse.

 

 

 

Un spectacle de style "performance" (artistique). Humour, décalage, absurde, cabaret, étranger, urbain, des mots pour résumer la pièce. Ou bien une arnaque, avec de bons danseurs. Il y aura trois moments de danse, avec une lumière différente faisant le décor.
Alors que nous entrons, une jeune fille est accroupie dans un coin de la scène, elle pioche distraitement dans le gros programme rouge du Festival Off. Un homme en chemise blanche, après nous avoir fait part des consignes (rallumer son mobile à la fin), lui demande d'arrêter de bouquiner, le spectacle va commencer.
La lumière s'éteint. Puis se rallume (même tonalité). Un danseur arrive et exécute des pas virevoltants. Un autre arrive. Les deux hommes, à la manière d'un couple, enchevêtrent des figures. Un deuxième chapitre, met en scène une femme, qui seule sur scène exécute des mouvements de poupée désarticulée, en roue libre par moment, imitant les pas d'une danseuse. Le numéro est troublant et plutôt très réussie, à la manière d'une performance. Un troisième chapitre, évoque un cabaret, dans un pays lointain, enfumé, aux lumières jaune fonçé, dans les années 40, sur une musique qui évoque le glauque, malgré l'apparente joie de l'ivresse.

 

Lundi 25 juillet 2011
(il est indiqué par affichage, ce jour là, que le spectacle à été légèrement modifié suite à une blessure d'un danseur)