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  Théâtre, façon Comedia dell'arte, dès 6 ans         
 L'Avare     
 Compagnie Alain Bertrand  
Grenoble  

Adaptation : Carlo Boso, Alain Bertrand
Mise en scène : Alain Bertrand
  Collaboration artistique : Carlo Boso
Pantomime : Elena Serra
Avec : Alain Bertrand, Charlotte Avias, Clément Joubert, Angélique Andréaz, Christelle Garcia, Philippe Codorniu, Raphaël Goyon
Chant : Cécile Boucris
Costumes : Héloïse Calmet

Diffusion/Communication : Lucienne Eschlimann
Cour du Barouf
7 bis Rue Pasteur
(angle rue Carreterie et rue Guillaume Puy)
 
à 18H
  du
5 au 27 juillet 2014,

Durée : 1H30


Réservation :
 04 90 82 15 98

Compagnie Alain Bertrand/Avec l'aide du Conseil Général de l'Isère, des Villes de Grenoble et de Rives
 (lieu de résidence), des MJC de Rives et de Pont de Claix.

 

"Adaptation dans le style Commedia dell'arte de la célèbre comédie de Molière par Alain Bertrand et Carlo Boso. Sept comédiens rompus aux exigences du genre. Avec tréteaux, chants, pantomime, jeu avec le public..".

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En ce dernier jours de festival, écourté cette année, le dimanche 27 juillet, ensoleillée après un jour de pluie,  la Cour du Barouf, à 18h, pour l'Avare de Molière se remplie joyeusement jusqu'à ce qu'il n'y ait plus une place libre. Des hispaniques sont venus voir un Harpagon, que bien des mémoires associent encore au personnage que jouait De Funés, dans les années 80, beaucoup d'enfants sont présents. Cet endroit est un havre de fraîcheur, en plein air, présentant des oeuvres classiques ou plus contemporaines, mise en scène de façon Comédia Dell Arte, promettant spectacles et jeux de théâtre. Cet Harpagon, l'Avare, est plus sobre que son illustre emblème au cinéma, plus grand et moins agité aussi, moins drôle il faut le dire, mais la pièce raconte de façon simple cette pièce classique que l'on étudie à l'école, avec des costumes aux couleurs de l'époque et un sobre décor -chaise et  table ancienne, draps de cotons beige faisant office de rideau de théâtre, sur une scène en bois naturel, environnée d'arbres.

A Harpagon vieil homme manipulé, une dame lui suggère, d'épouser une jeune fille portée soi-disant, sur les hommes murs. Celui-ci accepte l'aubaine qu'il veut bien croire. Comme on le lui a suggéré, il met de grandes lunettes, croyant ainsi lui plaire, il n'en est que plus ridicule, paré d'une cane pour avoir l'air plus âgé.. La jeune fille est en fait tombée amoureuse du fils d'Harpagon. On ne demande pas son avis à la jeune fille, et on tente de lui faire accepter de bonne grâce, celui qui n'est pour elle, qu'un vieux saligot. Affolée lorsqu'elle comprend, cette dernière prends à partie le public, pour l'aider, la cacher, et la protéger de ce sinistre projet. Elle grimpe dans les gradins, à la recherche de son sauveur, choisit un charmant jeune homme à lunettes de soleil sur le crâne, elle s'assied à ses cotés (voire sur ses genoux). Mais cela ne suffira pas à la soustraire à sa famille, bien décidée à lui faire épouser celui qui pourra lui fournir une dot suffisante à leur ambition.

Un intermédiaire intervient, vole la cassette remplie d'or du vieil avare : "on m'a volé ma cassette, au secours, au vol, à l'assassin, je suis assassiné je meurs, rendez moi ma cassette !". La cassette servira de monnaie d'échange pour dissuader le candidat à la jeune fille, et lui faire modifier ses projets. Avertit du penchant de son fils pour une jeune fille, Harpagon, qui se doutait de quelque chose, à interrogé celui-ci sans réponse. Harpagon ruse et dit à son fils qu'il se résignera à épouser la jeune fille qu'on lui destine, puisque ce n'est pas celle aimée de son fils, en faveur duquel il se serait sinon galamment effacé.  Jusqu'à ce que ce dernier avoue son penchant. Ce qui déclenche les foudres du dictateur. La promesse de retrouver (sa) fortune, après disparition de sa cassette, en voie de réapparition, et après assurance de son retour -remise en main propre- s'il accorde à son fils la main de la jeune fille, aura raison de son courou. Tout est bien qui finit bien.

Dimanche 27 juillet 2014