Théâtre, musique, tout public, à partir de 6 ans
- Welt
- Histoires et chansons du Yiddishland
Rhône-alpe
s
Création
spectacle octobre 2012
Conception,
écriture
: David
Bursztein
Avec :
David Bursztein, Marie-Claire
Dupuy, Jonathan Mathis, Patrick Mathis, Vincent Pagliarin, Alain
Territo, Florian Vella
Chant :
David Bursztein.
Contrebasse, bandonéon et scie musicale
: Alain Territo.
Violon : Vincent Pagliarin.
Guitare : Lucas Territo et Florian Vella.
Vibraphone et Cymbalum : Marie-Claire Dupuy
Orgue de barbarie et accordéon :
Jonathan Mathis
Son :
Ludovic Poisson. Ingénieur Son :
Ludovic Poisson.
Arrangements musicaux
: Alain Territo.
Lumières : Lucas Delachaux.
Technicien Lumière : Lucas Delachaux
Chargées de diffusion :
Pascale
Koenig |
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Villeneuve-En Scène
Jardins du Fort St André
à
21H15
du 3
au 23
juillet 2014,
relâche le 13
Durée : 1H30
Réservation :
04 32 75 15 95
:
Une des Dates à venir :
Février-Mars 2015, à Neuchatel
(Suisse)
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Production
: Life Is Not A Picnic
Coproduction : Le Tricycle, à Grenoble.
Soutiens : Région
Rhône-Alpes, Conseil Général de l’Isère, Ville de Grenoble, Spedidam et
Adami
Le monde perdu de la culture
yiddish et des shtetls d’Europe de l’Est est ramené à la vie
dans un récital qui célèbre l’irrépressible force créatrice du
souvenir. Les dibbouks, sont évoqués. bienveillants, portés par
les vents amicaux du souvenir, de la transmission par les
anciens, l'un d'eux accompagne le conteur lorsqu’il interprète
avec son quintet les chansons en yiddish. Notre conteur ravive
notre 'imaginaire collectif avec ses personnages emblématiques,
leurs lot
d'histoires, de destins. Par son chant gouailleur habité, à
travers les sonorités du cymbalum, du violon ou de l’orgue de
barbarie, resurgissent des silhouettes, des visages, des voix
engagées qui nous interpellent. La mémoire, devient force
créative et se transmue en célébration de joie, le sentiment
d’exil et de perte, devient matière à poésie.
Après les Nuits de Fourvière, la Compagnie Life Is Not A Picnic
s’installe dans les magnifiques jardins de l’Abbaye Saint-André
pour présenter sa nouvelle création Welt. Avec humour, David
Bursztein nous amène en voyage. Il nous prend par la main et
nous installe au cœur de la rue du Shtetl, où s’interpellent, en
chants yiddishs, ses dibbouks, fantômes d’un autre temps.
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Welt se joue dans un beau jardin aux chaises et tables rondes, des
lumignons sont éclairés dans les arbres encadrant la scène à peine
sur élevé, lorsque le soir arrivera. Face à une des tours du Fort
St André et le soleil déclinant, la scène et son décor. Un orgue
de barbarie, des instruments de musique en bois foncé, des
instruments à vents aux couleurs de l'étain, prés d'un arbre garni
de petites choses hétéroclites, surannées et circasienne. L'homme
porte beau, sympathique, il nous parle et on a envie de l'écouter.
Pour nous faire entrer dans l'histoire qu'il va nous conter, la
sienne, et remonter le temps, il va perdre son accent sans accent,
pour en prendre un, mâtiné Popeck, en light. Nous sommes ses amis,
et, vêtu tout en marrons, d'un autre temps, il nous raconte tel un
baladin, la vie de sa famille. Les compagnons de sa troupe, ont
leurs instruments à la main, ou sont assis dans ce décor dans
lequel l'orgue qui trône pourrait bien évoquer une roulotte dans
un camp, ou des forains à Montmartre, à l'époque d'une chanson
bien connu parlant de Ménilmontant. Ils sont six, lui sera le
chanteur, puis le danseur de cette l'histoire. Le violon va vite,
tenu en haut du corps, qui danse tout en jouant, lorsque
l'histoire l'invoque. La contrebasse suit, le xylophone, l'orgue,
ainsi que les autres instruments de musique. Peu à peu on est
conquis par leurs ferveur communicative, à nous faire partager un
bonheur de jouer, qui va à merveille avec le lieu et ce qui
habille la pièce. Nous devenons leurs amis, et participons, au
sens figuré, à cette fête comme improvisée, le temps du récit qui
nous réunit. Après le spectacle, les danses et chants se
poursuivent, sous le porche qui mène à la grande porte du Fort,
une enivrante ritournelle à la fois gaie et nostalgique,
accompagnés de deux violons troubadours, qui fait entamer une
ronde déambulatoire, faisant place à une danse joyeuse à pas
lancés en l'air, une jambe après l'autre.
Mardi 15 juillet 2014
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