|
Concept et direction : Thomas HauertCréé et présenté par : Fabian Barba, Thomas Hauert, Liz Kinoshita/Federica Porello, Albert Quesada, Gabriel Schenker/Sarah Ludi, Mat Voorter
|
|
|
|
De la scène plongée dans le noir, émerge sur la droite un faisceau de lumière éclairant faiblement un monticule mouvant, de personnes aux vêtements colorés se mouvants au ralenti, dans un enchevêtrement, d'où des mains se tendent pour rétablir une verticalité des corps, tel issue d'un radeau de la méduse. Reptations, mouvements figés de la marche, solos classique sur des musiques changeantes, parfois illustratives, les danseurs entament après s'être présentés en ligne sans paroles, certaines figurent, extrêmement captivantes de fluidité, de rapidité de mouvements, avec les bras, les mains ou les pieds, indépendamment du reste du corps. Notamment exécutées par l'une des deux danseuses, toutes d'eux très convaincantes. Ils sont quatre garçons dont un homme âgé, et deux filles, qui dansent avec leurs personnalités et leurs âges divers. S'exprimant sur scène, nous faisant part de leurs capacités à exprimer avec leurs corps, des mouvements venue de la vie quotidienne. Ils s'interrompent au gré de la musique qui les animent, figées. Comme un jouet électrique s'éteint sans électricité. Rien d'inaudible, si ce n'est un sens indéfinissable, irracontable, car probablement absent. Les habits colorés fait de vêtements courants, soigneusement assortis de façon inhabituelle, crée des costumes de scène, personnifiant et magnifiant les danseurs. Les musiques, dont des morceaux classique, et de comédies musicales des années 80 américaines, très présente, semblent conditionner l'environnement de danse choisis par les danseurs, en groupe ou individuellement. La musique ne s'arrête que peu avant la fin de la pièce, le temps d'un silence total après une chorégraphie. L'on entends alors plus que le bruit de la respiration des danseurs au repos. D'où peut être le titre de la pièce. mercredi 11 juillet 2018
|