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Texte, réalisation : Hélène Desplanques M ise en scène : Marie LiagreAvec : Marie-Jo Billet, Isabelle Blondel, Raymonde Dernoncourt, François Godart / Bruno Buffoli (en alternance), Paulette Hermignies, Renée Marlière, Brigitte Petit, Josiane Romain, Anne Vandesavel, Ghazal Zati, Marion Gasser / Adèle Lesage (en alternance), avec la participation de : Azzedine Benamara |
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, (donne rue Thiers, prés de la rue Guillaume Puy) Durée : 1H15 Réservation : 04 32 74 18 54/ 09 66 97 18 54 |
Production
: Atmosphère théâtre, en partenariat avec AC
Samsonite Créée en Mars 2001,
Atmosphère théâtre a vu le jour sous l'impulsion d'un frère et d’une
sœur, régisseur et comédienne-metteuse en scène. Notre recherche est
avant tout guidée par notre goût pour un théâtre physique et visuel. Le
langage, le mouvement, le rythme, la lumière, tout concoure à créer un
univers à part. Une cosmogonie qui invite le spectateur à voyager,
lâcher prise et découvrir avec nous des mondes parallèles. Nous sommes
en quête de ces liens invisibles qui nous connectent les uns aux autres.
Ainsi, les secrets s'envolent et l'opacité s'éclaire... |
"D’Hénin-Beaumont à Wall Street, l’épopée extraordinaire des ouvrières de l’usine Samsonite. Sept ex-ouvrières sont sur scène, entourées par des professionnels, pour vous raconter leur lutte exemplaire contre la finance mondialisée. Une histoire vraie, un conte moderne avec une bonne dose d’espoir, de chaleur et d’humanité. «Il y a des rages qui vous font tenir.» Le Monde / «Une pièce décapante et drôle.» L’Humanité/ «Sur scène comme dans la salle, les yeux s’embuent.» Télérama" |
Souvent des pièces sont jouées par des gens qui disent raconter ce qu'ils ont vécus, et ce n'est pas vrai. Mais ici ce récit de grève et de lutte contre la fermeture de leur usine, est joué par celles et ceux qui ont luttés, les premiers concernés, les employés. C'est un spectacle mis en scène, poétique, avec de jolis décors tels, à travers un tissus transparent sur lequel défilent des images vidéos, un petit nuage fait de fumée qui s'installe juste au dessus d'une ouvrière à sa machine à coudre avec sa petite fille à ses coté, une fumée blanche venant d'un bidon aux allures révolutionnaire et aux couleurs américaines -pays du faux-repreneur de l'usine-, où grillent de (fausses) merguez.
On voit un personnel aux prises avec une réalité différente, des objectif de ceux qui les emploient. De l'usine au théâtre, finalement chacun a un rôle à jouer, que ce soit dans son travail ou dans la société. Des meneurs et des revendications, font bien du théâtre. Ne restait que des ellipses et une mise en scène, pour raconter, avec des mots, des vidéos, de lumières, des décors. Le spectacle tourne, les ouvrières "montées" en Amérique, sont maintenant sur les planches, vivent et racontent leur épopée. Plus que quelques jours pour voir ce moment, le récit vivant d'une lutte contre la spéculation au détriment de l'humain. mercredi 25 juillet 2018
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