Interprète(s) : Amélie Patard, Fabien Di Liberatore, Bernadette Ladener ou Reda Brissel

Musique : Gilles Sornette

Lumières : Brice Durand ou Thomas Coltat

Production : Clotilde Ast

Diffusion : Jérôme Minassian

Caserne des Pompiers

116 rue de La Carreterie

(placette dite de la "Belle Croix")

9H30
du 7 au 26
relâche le me 13, 20

Durée : 40mm

Réservation : 04 32 74 12 95

Des cubes paraissant de bois léger et clair sont disposés à terre, en carré de couleur bois clair légèrement différentes chacun.  Il y a une musique zen  et une ambiance bleutée, avec des tiges longues de joncs des marécages sur les cotés.

Ces cubes soulevés un a un sont emmenés pour être réassemblés plus loin. Sur les doigts des comédiens, ils paraissent de plumes, doux, léger, prêt à s'envoler. Les cubes lorsqu'ils sont emportes en blocs, forment les fondations d'immeubles. la base, puis les étages. Une ville se crée. Bientôt des lumières s'allument au travers des fenêtres en haut des tours de ces maisons nouvellement construites. Le soleil qui s'est couché après avoir décrit son cercle du jour, se lève sur le nouveau paysage; à mesure qu'il avance cela crée des ombres tandis qu'il éclaire plus fortement d"autres endroits. Un oiseau chante.

Parmi cette ville nouvelle, des animaux étranges circulent. Est ce un lézard, un mille-pattes qui se faufile, à travers les pierres et les murs ? Sur le dos, les cubes ondulent telle une colonne vertébrale et les mouvements de reptation de celui qui les portent, évoque un animal ondulant. Des objets dépliés se transforment eux aussi en ces étranges animaux, habitants des lieux cachés au regard, qui se baladent quand tout est calme. Lorsque toute la ville est construite, ce sont les étoiles dans le ciel, la nuit, qui viennent voir les petites lumières de la ville dans les maisons, s'interrogeant sur ces consoeurs sans doute.... ?  .Les gestes sont précis, millimétrés, pour animer ces cubes qui deviennent des instruments de construction  mais aussi à créer des animaux qui les habitent. Le matériau bois issu des forêt, fabrique et abrite. Le spectacle paraissant artisanal au début est finalement formel. Il utilise des technologies de diffusion de son.

stéréo.

"900 cubes. 6 tiges de bois. 3 constructeurs. Les cubes s’empilent, forment des tours et des chemins. Une ville prend forme, parfois s’écroule et recommence. C'est un monde qui se construit. Et lorsque la nuit tombe, la vie s’éveille et ouvre les portes des imaginaires… Monde sous-marin pour certains, visite dans le cosmos pour d’autres… Est-ce un cheval qui court ? Et ces petites lumières qui scintillent et dansent : une constellation inconnue, d’étranges poissons des grands fonds ?

Peu à peu les comédiens s’effacent, laissant place à la lumière et à la musique vers une poésie de l’obscurité. A la frontière des arts plastiques, de la danse et du théâtre, Hippocampe déploie des univers inattendus à partir de simples cubes de bois. Après « Sous la neige » en 2017, la compagnie des Bestioles nous propose un nouveau voyage sensoriel à expérimenter en famille".