Festival 2022
 
Théâtre contemporain, à partir de 14 ans
L'art de perdre
d'après Alice Zeniter
 
Cie Filigrane 111
Adaptation : Cyril Brisse
Conception et jeu :
Céline Dupuis, Cyril Brisse et Franck Renaud
 Scénographie : Romain Brisse
 
Interprètes : Céline Dupuis, Cyril Brisse, Franck Renaud
Acteurs des films :  Mounya Boudiaf, Sarah Hamoud, Azeddine Benamara et Rachid Bouali
 
Film et documentaire : Franck Renaud
Construction : Ettore Marchica
Son :Yannick Donet
Lumière : Nicolas Faucheux
Régie : Fabrice David
 
Production : Chloé Vancutsem - Elise-Marie Bontinck
Diffusion : Elise-Marie Bontinck
Presse : Fouad Bousba
 Contact pro : 06 79 65 68 24 Filigrane111@Gmail.Com

L'Entrepôt- Cie Mises en Scène
1 ter Bd Champfleury
(au début de l'Avenue Monclar -entre gare sncf et routière-, après le pont sur la droite, le Bd et le Théâtre, au plus court)

16H20
du 7 au 30
Juillet 2022
relâche le lundi 

Durée : 1H35

Réservation : 04 90 8630 37

     

 

 

Les Algériens de souche arrivés en  France quand ils étaient petits, parlent de l'Algérie comme leur pays d'origine où ils vivaient enfant ("à l'époque ou on croit que l'enfance est éternelle"), c'est le pays où ils veulent être enterrés, pour leur ultime retour au pays. Parce que, si les plus lointains de leur souvenir se trouvent là bas, certains qui ont toujours vécus en France depuis leur adolescence et qui n'ont plus de famille là bas, hésitent à y aller pour des vacances, pour seulement revoir le pays ("Je connais plus personne là bas, il faudrait que j'aille à l'hôtel dans mon pays ?!")
 
Il fallait porter cette histoire, ce roman, le transposer pour le théâtre, est le chois s'est porté sur cette forme de conférence; avec deux films, l'un joué par des comédiens, l'autre, extraits d'interviews. Il fallait trouver quelqu'un pour jouer la conférencière qui raconte, et présente les films ou des personnes parlent comme pris sur le vif d'une interview de leurs souvenirs, de ce que leurs disaient leurs parents, de leurs vécus en France, leur arrivées, le travail, le logement qu'ils ont pu obtenir,l a façon dont leurs parents étaient traitées de manière effectives et leurs remerciements systématiques pourtant, leur propres relations à l'Algérie, leurs découvertes du Pays pour ceux d'entre eux qui n'y étaient jamais retournés, pour les parents, leurs souvenirs, leurs espoirs de l"époque, la façon dont ils voyaient le fait de vivre en France... C'est une jeune femme blonde qui est la conférencière, avec un micro amplificateur prés de la joue. Elle n'a pas l'air Algérienne au premier abord, parle sans accent, avec une parfaite diction (c'est bien une comédienne, dans cette pièce où alterne vérité et jeu d'acteur pour raconter), mais doit l'être à y bien regarder, au vue de de son implication, et son bonheur de nous avoir transmis au mieux ce récit, à la fin de la représentation.
 
(...)
 
juillet 2022
 
 
 

          

            Pitch :

"Roman éponyme publié par Flammarion (2017) - Prix Goncourt des lycéens Partir des collines de Kabylie dans les années 50. Traverser les violences et les espoirs de la naissance de l’indépendance de l’Algérie. Suivre une famille forcée à l’exil. L'arrivée dans un autre pays, des camps de réfugiés aux cités HLM des banlieues. Et mêler nos deux histoires, celle de l’Algérie et celle de la France des années 70. Se retrouver aujourd’hui dans une société française traversée par les questions identitaires où tout semble nous renvoyer à nos origines. L'Art de perdre, c’est près d’un siècle d’une histoire intime et contradictoire entre ces deux pays que nous traversons. L'adaptation théâtrale de ce texte d'Alice Zeniter s’est dévoilée à la découverte du film documentaire de Franck Renaud, Makach Mouchkil nos identités, dont le thème des origines et de la transmission se perçoit comme un écho au roman. Une évidence s’impose alors et nous décidons de travailler une forme hybride, qui croise théâtre et film, fiction et documentaire. Un écriture scénique qui permet l'irruption du réel, la multiplicité des points de vue, et de mettre en lien le roman, l'histoire d'une famille algérienne sur trois générations, avec le territoire d'immigration qu'est la région Hauts-de-France".

 

            Coproductions et Soutiens  :

Création cofinancée par Pictanovo - Fonds Emergence

Co productions : Le Bateau-Feu - Scène Nationale de Dunkerque, Théâtre de l’Aventure (Hem), Espace Culturel La Ferme Dupuich (Mazingarbe), Ose Arts ! (Carvin), La Verrière (Lille), Espace Ronny Coutteure (Grenay)

Soutiens : Conseil Régional Hauts-de-France, DRAC Hauts-de-France au titre de l’aide à la création, ADAMI, Département Pas-de-Calais, CAHC, SPEDIDAM, Ville de Carvin

MERCI à Filage, Franche Connexion.
L’Adami gère et fait progresser les droits des artistes-interprètes en France et dans le monde. Elle les soutient pour leurs projets de création et de diffusion.
La SPEDIDAM est une société de perception et de distribution qui gère les droits des artistes interprètes pour enregistrement, diffusion et réutilisation des prestations enregistrées