Mise en scène  : Carlo Boso

Interprètes : Salvatore Franco, Enzo Beaugheon, Ketty Montagner, Ferdinand Chenot, Annamaria Ceccarelli, Noussaiba Bezzi, Francesca Fatichenti, Caterina Dalla Zuanna, Alberto Taranto

 

 

Cour des Platanes-Cour du Barouf

15 Rue Louis Pasteur
(ex Cour du Barouf, qq maisons aprés)

 

15H : du 17 au 23

17H : du 7 au 16 et
 du 24 au 30

Durée : 1H30

Réservation : 06 50 12 43 38

C'est toujours un grand plaisir que de retrouver la Cour des platanes-Cour du Barouf et sa Comédia del'Arte en plein air. Il y a des brumisateurs sur fil au dessus des premiers rangs qui diffuse leur fraîcheur faite de vapeur de gouttelettes. La scène haute à pour fond un tissus rapièces beige marrons rouge, avec des ouvertures formant des fenêtres, dans ce damier patchork. En habits d'époque revisités faisant penser aux carnavals masqués de Venise, avec des capes imitant les ramages d'oiseaux, un en en cuir rouge, un  vautour, qu'on verra plus tard. Les comédiens arrivent sur scène avec un grand cri joyeux, et des notes de guitare jouées par l'un deux, filles et garçons, qui sont applaudis. Certains ont un accent Italiens ou Espagnols, leur diction est bonne, l'histoire, découpée. Afin de faire comprendre cette complexe histoire de mariages et des différentes familles, où les questions d'argent reviennent souvent, avec avarices demandés et appât du gain. Objet d'effroi lorsqu'il est sollicité, toujours trop, par le demandeur, dont Scapin et Horace, qui obtiennent pourtant des bourses remplies d'or.

(...)

Lorsque des coups d'épée, nombreux, sont donnés, fort heureusement ici, celui qui demande qu'on lui  retire l'épée plantée (qui le gène, lui fait mal..), il se relève avec un Merci ! , guérie de sa blessure...

Scapin pour se venger d'une dame, lui demande de se mettre dans un sac soi-disant pour la protéger de brigands, mais en fait une fois mise dans le sac il joue les deux rôles; et lui fait entendre une fausse conversation, et des coups frappés sur lui, qu'il se donne lui même, et envoie quelques coups de bâtons à la dame comme si c'était le fait des brigands. Elle se plaint et lui aussi de même. Lors d'intermèdes, elle sort la tête du sac, tandis que les brigands ont été officiellement repoussés. Mais pour finir, elle sort la tête tandis qu'il est en train de se donner quelques coups, tout en parlant à voix hautes, à personne, elle comprends le subterfuge...

Pour le final chacun s'excuse et se voit pardonné ! Tout est donc qui finit bien, et avec un mariage heureux.

C'est un genre de théâtre qui fait du bien, un genre de spectacle dont on sort content, tout au souvenir de ce bon moment de jeux de scènes, de costumes, musiques, et bonne humeur dépaysante (on a changé d'époque). Dans une jolie Cour (il faut s'habituer à la nouvelle...), avec des arbres, des murs couverts de feuilles vert clair, des tissus au dessus des spectateurs (lieu à l'ombre à cette heure là), des balcons de maisons en pierres blanches au loin, et du ciel bleu sous le soleil (climatisé par les brumisateurs et ombré par les feuilles sur la scène)..

(...)

dimanche 24 juillet 2022

"Les Fourberies de Scapin est  le chef d'œuvre de Molière qui s'inspire le plus des techniques de jeux issus de la grande tradition de la Commedia dell'Arte. Pour fêter le 400e anniversaire de la naissance de Molière, les jeunes artistes de l'Ecole Supérieure Internationale d'Art Dramatique, dirigée par Carlo Boso et Danuta Zarazik, vous présentent une nouvelle et originale version des ces Fourberies qui ont étés jouées plus de 500 fois par la Compagnie Avanti, créée par les Étudiants diplômés en 2011 de l'AIDAS de Versailles. 
Cette nouvelle troupe de l'ESIAD est constituée par les jeunes artistes en provenance d'Italie, Algérie et France. Que la Fête  commence ! "