- Un ravissement d'humour fin, avec ce qui se fait de
mieux en matière d'humour, de jonglage, d'arts du cirque
traditionnel, dans une esthétique réussie et raffinée de chaque
éléments, des costumes, de la gestuelle et des allures des comédiens,
rompus aux spectacles de leur cirque familial contemporain exercés pendant
vingt ans avec des numéros de haute voltiges. Le duo d'aujourd'hui
conserve des fondamentaux, en mettant en avant l'art de faire rire, avec
le personnage d'une sorte de Mr Loyal qui ressemblerait à Bourvil, et une
circassienne avec des nattes et en robe à fleurs avec qui il doit
cohabiter...
- Gaston, avec un costume gaiement coloré, vient à la
rencontre du public son balai à la main, à la porte du spectacle, puis fait un tour
de la Scierie arborée pour chercher ses ouailles, un mot à chacun. A
l'intérieur, il nous accueille et crée un lien avec nous. Son personnage
bégaie, une occasion d'enchaînements de mots de travers paraissant dit
tout à fait naturellement, des jeux de mots qui font rire comme un sketch,
avec brio, comme le faisait un célèbre humoriste. Il emmêle son micro sur
pied dans les fils, sujet de cabrioles et de numéros d'équilibriste,
toujours l'air de rien.
-
- Tout à commencé par une affiche que Gaston nous à présenté, un
dessin avec une jeune femme et un chat. La jeune femme va entrer en
scène, sauf le chat qui est à chercher.
-
(...)
- Lorsqu'ils entament une danse d'autrefois, une valse, Gaston fait
tournoyer Mam'zel Lola; La valse timide s'aguerrit et bientôt leur
corps hésitants s'enchevêtrent, donnant lieu à des exclamations gênées,
pour la forme, de Gaston
- Un beau moment comme une sorte d'aboutissement,
d'apaisement dans leurs tensions du début, lorsqu'ils jonglent ensemble
en symbiose se renvoyant les quilles que l'autre rattrape, sur la
chanson de Jeanne Moreau "on s'est quitté, on s'est perdu de vue, on s'est
retrouvé, on s'est réchauffé... puis chacun est reparti, dans l'tourbillon
de la vie..."
- (...)
- juillet 202