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Texte : Dominique Ziegler Mise en Scène : Jean-Michel Van Den Eeyden Collaboratrice artistique : Line Guellati Interprètes : Jean-Pierre Baudson, Grégory Carnoli Créateur lumière : Julien Vernay Créateur sonore : Vincent Cahay Régisseur : Arnaud Bogard, Samson Jauffret |
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3 place Pasteur
(prés Rue Carreterie, Rue Guilleume Puy)
Eldoradrome
14H
Réservation : 04 90 83 28 17
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Production L'Ancre (Charleroi). Coproduction Théâtre National Dominique Ziegler est auteur metteur en scène. Il revendique un théâtre ludique, politique, et populaire |
"Au delà de la peur et des préjugés, "La Route du Levant" nous plonge
dans un huis clos oppressant pour tenter de comprendre la radicalisation
religieuse violente… |
Le jeune homme au commissariat explique en argumentant avoir trouvé une paix intérieure, un respect, un but à sa vie, une idéologie d'harmonie de vie en famille, dans cette forme de religion détournée pourtant de sa forme initiale. Parce que la démocratie, l'égalité, la fraternité (la République), n'a pas existé dans les faits pour les gens issues de l'immigration nord africaine et arabes notamment, dans les cités. C'est gens, intelligents, ont une histoire dont ils peuvent être fier, leurs ancêtres ont crées les maths, les chiffres et bien d'autres choses. Ils ont essayés de pouvoir travailler, d'être respecter. Beaucoup ont capitulés, devant une façade offerte pour les autres mais pas pour eux. La persécution policière au faciès et une réalité qui s'ajoute à l'impossibilité de vivre de son travail, ou a son renoncement, dans le mépris, de gens habillés autrement, ou ne parlant pas la langue. La fracture de la société ne s'est jamais résorbée vraiment, au contraire elle s'est amplifiée. 2007 et l'arrivé de Sarkozy a pu voir débuté une guerre ouverte, fermetures des lieux de liens social, exacerbation des violences policières, de quoi faire éclater la marmite des cites. C'est du renoncement définitif à faire partie du pays choisi pour vivre, qu'à pu naître en Occident, l'appel au Djihadisme, par l'influence de pions vers cette solution de repli d'un extrémisme de la religion, dans un terreau de jeunesse malléable et aussi pleine de force inemployée, délaissée. Si le policier (Belge, car son personnage ne pourrait être français, à notre époque de plus), figure comme on en trouve plus, au début de l'interrogatoire, plutôt compréhensif et respectueux des lois, montre ensuite un visage plus classique, de tordu, reniant sa proposition de laisser sortir l'interrogé, c'est par un retour à la réalité la plus courante. Il y a revirements de situation, amenés par la découverte que le "jeune" est plus impliquée dans l'Idéologie, que simplement l'aimer. La pièce à le tact de ne pas montrer directement une violence qu'on voit aux actualités, qui est la triste vérité, c'est en voix off qu'est raconté ces épisodes. Du "jeune" qui attaque le policier dans le commissariat pour s'échapper, à moins que ce ne soit que le récit officiel, pour en arriver à l'assassinat plus tard du "jeune" par le policier -qu'on ne verra qu'arme à la main, le meurtre explicité seulement en voix Off. Si certains s'étonnent que ce policier là en soit venu à ça, il est bien montré que la directive gouvernementale de l'interrogatoire devait conduire à "l'élimination du suspect", ce qui veut dire son assassinat. On sait maintenant, car cela à était dit à l'occasion de la dernière élection présidentielle, que le Président de la République détient la possibilité "d'éliminer" "des personnes dites dangereuses pour la société". Notion effroyable et aberrante, qui nie les Droits de l'Homme, selon lesquelles toute personne à droits de se défendre, lors d'un procès, qui étudie les faits, sur tous les aspects. Et notamment sur les causes et les responsabilités, ceci afin également, outre l'équité, que cela ne se reproduise pas. Aussi, quel officier ministériel, militaire, va aller contre un ordre de ses supérieurs ? C'est pourtant de la conscience morale qui serait nécessaire pour dire non, et aussi utile, pour faire arrêter, en les découvrant, les vrais meneurs des opérations d'attentats, commandités par des gens tel un petit maire de banlieue parisienne complètement fou, qui voulait "que ça éclate" (et être élu Président si possible...). C'est une pièce à ne pas manquer, pour mieux comprendre la réalité, la manipulation exercée sur le Monde. Une discussion avec l'auteur est proposé à la fin du spectacle, ainsi qu'avec le metteur en scène. L'auteur s'est beaucoup documenté, par des interviews, a lu divers écrits sur le sujet dont par un juge spécialisé dans ces affaires. Une employé dans les prisons en Belgique présente ce jour dans l'assemblée, à témoigné de la justesse des personnages et du récit dans la pièce, côtoyant régulièrement ce type de personnes. Le policier du début du spectacle est certainement peu le reflet du réel, tandis que l'islamiste lui est tout à fait réel. Leur discours, ou le second explique son engouement est des plus intéressant, car c'est sur ces raisons que ce sont basés les meneurs de ces gens, pour les entraîner sur voie du mal sans cause réelle telle qu'exprimée. Mardi 25 juillet 2017
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anecdote genèse