L'Eloge
de la faiblesse
d'Alexandre
Jollien--
Théâtre
Vidy-Lausanne
Mise en
scéne : Charles Tordjman
Avec : Robert
Bouvier, Yves Jenny
- 14H.
Théâtre des Halles : rue du Roi
René. 04 32 76 24 51------
- Durée : 1H05. Du
7 au 29 juillet 2006, relâche le
dimanche------
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- La
pièce traite du regard porté sur les
handicapés, et de celui quils portent sur
leurs semblables et sur les valides. Il
est question aussi de définir ce qui fait partie
de la normalité ou de lanormalité (ce
qui sécarte de la norme). Lespace
scénique sobre évoque des colonnes
Egytiennes ou un blaukhos futuriste des années 70.
- Un homme habillé d’un drap blanc joue Socrate, celui-ci veut connaître la vie antérieure d’un élève venu le solliciter.
- A la manière des
animaux, Socrate rampe, se renverse, se penche, saute,
pendant quil pose ses questions et écoute
les réponses. Le jeune universitaire, lui,
à 23 ans, à moitié
allongé derrière une fenêtre à
claire-voie, il parle dune voie lente où
chaque syllabe est bien détachée. Il
raconte son enfance passée dans un centre pour
handicapé. Les notions damour et de
communication y étaient très importantes
pour eux. Dapparences et de capacités
différentes les uns des autres, ils
nétaient pas plus différents
quun homme dit «normal» lest
dun autre, dans leurs émotions et le
plus souvent, leur raisonnement. Blessés par la
pitié et la bêtise, ils entendaient parfois
leurs éducateurs condescendants, se
déclarer très méritants pour avoir
fait de si bonnes actions envers eux.
- Les
phrases sont précises, décrivent les
sentiments, les actions et leurs subtilités dans
un discours dune grande vérité,
semblant personnel, qui tient compte des questions et
intonations de Socrate.
- Avec
patience, minutie, soif de se faire comprendre, le jeune
homme répond, discourt par un récit
imagé, familier, aux mots pourtant choisis avec
soin pour décrire une situation.
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- Jeudi 20/07/06
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- Eby
et son petit chaperon rouge
- de
Laurent Montel
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- Théâtre
de lEtreinte
- Ile
de France
- Idée
originale et Mise en scène : Sarah
M.
- Avec :
Aude Biren et Laurent Montel
- Musiques :
Sthéphane Barrière. Création
son : Yann Galerne. Création
lumières : Sarah Ferrier
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- 10H45.
Théâtre de la Luna :
1 rue Séverine/39 A rue
Buffon. 04 90 86 96 28
- Durée :
45mm. Du 6 au 29 juillet 2006
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- Certains
courts moments heureux de chants harmonieux en cur
et en rythme avec une musique pour une fois
agréable, sont charmants. Certaines scènes
entre le loup et la petite fille qui veut le convertir au
régime végétarien et lui donner
lamour des carottes, sont aussi charmantes,
drôles et réussis.
- Malheureusement le spectacle est dabord
essentiellement parsemé de mots et gestes
vulgaires, accompagnés de sons techno et
lumière stroboscopiques, qui nont rien avoir
avec la destination du spectacle pour enfants. Le
décor qui semblait joli au départ est
finalement très Kitch comme le sont les
personnages.
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- Mar
19 juillet 06
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Entre
mère et fille
- Compagnie
Dominique-Dimey--111---
- Ile de
France-1111------
- de
et par (interprétation, paroles, musiques) :
Manon
Bergerat, Dominique
Dimey
- Arrangement :
François Barruco. Mise en Scène :
Gilles
Voisin---1111---
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- 17H30.
Péniche-spectacle Dolphin-Blues : Quai de la
Ligne. 06 07 60 20 84---11111111
- Durée : 1H15. Du
6 au 30 juillet 2006----111111111--
- Un spectacle à conseiller pour qui veut voir de vrais Provençales, des gens de cette région du Sud de la France.
- Manon,
Antonin, des prénoms aux couleurs du midi. La
jeune fille, Manon, porte une robe à petites manches
à poix blanc sur un pantalon noir, pas de bijoux, des cheveux
très noirs tirés en arrière, visage carré, sourcils épais, une peau
très mate, bien campé sur ses pieds.
Jai limpression de voir la photo dune
Arlésienne type, ressemblant à ses cousins
proche, dItalie, dEspagne, des pays du Maghreb, avec un sourire plein de grâce et aussi d'une
fierté si caractéristique des
Arlésiennes en costume. La mère pourtant
blonde aux yeux bleus, est elle aussi bien campée
sur des espadrilles à talons lacées aux chevilles, vêtue dune robe simple pourtant élégante à boutons et fleurs discrètes, d’un rouge grenat que je trouve très provençal. De la vrai Provence culturelle, celle de la tradition des
treize desserts pour Noël, des cardes et de
lanchoïade, des mas aux volets fermés laprès-midi sous le soleil, du vin
rosé sous les tonnelles, des tambourins et fifres
accompagnant les contadines les jours de
fêtes.
- Pourtant rien
de tout ça dans le spectacle, les
comédiennes parlent un parfait Français
sans accent, et les paysages décrits sont ceux de
Paris, du jardin du Luxembourg, de Pinocchio dans
une très jolie chanson que je réentendrai et achèterai volontiers, composée et
chantée par Manon Bergerat, (petite fille du
compositeur et poète Bernard Dimey). Les chants parfois à deux voix,
accompagnés à la guitare, qui
parsèment la pièce ne sont pas une
illustration mais sont une respiration
supplémentaire au climat de cette histoire
heureuse, lensemble est charmant.
- «Entre
mère en fille» raconte lidéal
dune relation, joué assez admirablement dans
ses nuances et ses complexes sentiments, par Dominique
Dimey (véritable mère de la jeune fille et
fille du compositeur de « Syracuse») et bien
sur par sa fille.
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- Un verre de
rosé, qui fut rouge ce jour là,
accompagné de quelques biscuit à la cuiller
en guise de gâteau danniversaire (trame du
spectacle) nous furent offert chaleureusement -dans un
joli moule à flan rose avec une bougie
plantée dans du yaourt- par les
comédiennes après le spectacle.
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- dimanche 30
juillet
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